Aide aux devoirs

Aide aux devoirs

Accueillis à la sortie des classes par Nicole, notre institutrice bénévole, les enfants partagent d'abord un petit goûter, tout en parlant de ce qu'il s'est passé la dernière fois, de ce qu'ils ont vécu au cours de la semaine, etc.

Les enfants sont invités à s'exprimer sur ce qu'ils ont appris avec les animaux et à faire des liens avec la vie courante et la vie scolaire.

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Les enfants travaillent une semaine sur deux avec des doubles-poneys. Et l’autre semaine, ils participent à l’éducation de Hadore, la chienne Labrador, et occasionnellement d'un chien supplémentaire.

 

    Dans les vieilles rues

 

Une séance avec poney commence par un temps de pansage, sur un espace vert à côté du centre de loisirs, moment de prise de contact avec l'animal.

Les enfants, deux par deux, préparent les animaux, les brossent, les câlinent, essaient d'évaluer leur humeur (tout en s'exprimant sur la leur), et échangent sur leurs ressentis.  

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Moment convivial qui instaure l'ambiance de la séance, permet aux enfants de s'exprimer librement (souvent par effet miroir, en parlant du poney) et amène progressivement une certaine concentration, en favorisant l'apaisement intérieur.  

Le pansage se déroule sous le regard attentif de l'enseignante, tour à tour en retrait pour laisser les enfants en autonomie avec leur poney, ou à leurs côtés pour leur montrer certains gestes, encourager leur curiosité et répondre à leurs observations.      

Elle veille également à ce que les enfants respectent les règles de sécurité, expliquées dès la première séance : où se tenir par rapport au poney, comment éviter les situations à risque, etc. La masse du double-poney intimide toujours plus ou moins l'enfant et motive son respect des consignes.

   

Sécurité

La séance se poursuit avec différents exercices à côté du poney, puis sur son dos.    

Le premier de ces exercices consiste souvent en une ouverture des 5 sens. Les enfants, debout tous ensemble et les yeux successivement clos et ouverts, sont guidés à essayer de ressentir leur environnement, comme s’ils étaient eux-mêmes des poneys, c'est-à-dire des animaux en vigilance permanente.  

Cet exercice permet de relaxer les enfants et d'augmenter leur niveau de concentration et de conscience d'eux-mêmes. Ils sont ainsi préparés à entrer en interaction avec les animaux de façon adaptée, pas trop agitée. Le jeu des 5 sens pourra ensuite être repris à cheval, à l'arrêt, et plus tard au pas.    

Au sol avec les poneys, les enfants passent de leur habituel statut d'élève à celui de guide, en amenant leur animal à faire telle ou telle chose, par exemple en le guidant par la longe à travers un petit parcours qu'il leur faut traverser en équipe.

 

    On s'applique   

 

Pour essayer de comprendre le point de vue du poney, ces petits parcours sont aussi réalisés sans lui, chaque enfant prenant à tour de rôle la place de celui devant être guidé par un camarade.  

Sur le dos des poneys (souvent montés à cru, c'est-à-dire sans selle, pour mieux sentir leurs mouvements, leur chaleur et leur douceur), les enfants commencent à l'arrêt, puis au pas. Ils prennent le temps de ressentir le corps de l'animal sous eux et de se décontracter, en relâchant l'une après l'autre chaque partie de leur corps. Le mouvement de balancier de la marche du poney berce, apaise et, petit à petit, encourage le lâcher prise, dans le corps et dans la tête.    

 

A poney (41)  

 

Marche les yeux fermés, corps qui accompagne les montées et les descentes, tentatives pour toucher les différentes parties du poney sans perdre l'équilibre, marche à l'envers, en amazone, « tour du monde », position allongée sur le dos du cheval, les petits jeux se succèdent. Chaque enfant progresse à son rythme et choisit lui-même le moment où il franchit une nouvelle étape, le but étant entre autres de développer sa confiance en soi.

Après être montés sur leur dos, les enfants n'oublient pas, à la fin de la séance, de remercier les poneys !

     

Lorsque c'est la chienne qui intervient auprès des enfants, on peut leur donner davantage d'autonomie, et il est plus facile de travailler sur la communication avec l'animal.

On apprend à communiquer avec le chien, puis à l'éduquer, de la manière la plus efficace, et on teste pour cela différentes méthodes : le renforcement négatif (on rend inconfortable le mauvais comportement de l'animal, pour obtenir le bon), ou le renforcement positif (on ignore la mauvaise réponse de l'animal, mais on récompense aussitôt la bonne).

On travaille alors beaucoup avec le clicker, petit outil de dressage sur lequel on appuie pour produire un « clic », que le chien associe rapidement au fait qu'il a « donné la bonne réponse », si on lui offre une friandise juste après. 

  

Le clicker

 

Les enfants deviennent donc, le temps de la séance, les petits éducateurs de la chienne, essayant de lui enseigner des exercices au moyen du clicker : venir sur demande, s'asseoir, se coucher, rapporter une balle, donner la patte, etc. Ils travaillent par équipes de deux, un enfant étant chargé du clicker, l'autre des friandises, les deux devant se synchroniser parfaitement pour obtenir un résultat avec l'animal, ce qui demande de la concentration et développe les capacités d’observation.

 

    Récompense

 

Ils sont confrontés, via la chienne, aux différentes problématiques d'un apprentissage quelconque. Par exemple, Hadore, de même que les enfants à l’école, a besoin de se défouler avant de pouvoir travailler. Comme eux, elle se décourage en cas d’échec, lorsqu’elle ne comprend pas l’exercice, ou qu’il lui demande trop d’effort et qu’elle n’est pas récompensée…

 

Plus tard, quand les enfants seront suffisamment expérimentés, ils pourront travailler de la même manière avec les doubles-poneys, en leur enseignant des "tours", comme jouer au ballon, toucher une cible (façon dauphin), etc.

 

 

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Ensuite, la deuxième partie de la séance se fait à l'intérieur. C'est le bon moment pour distribuer aux enfants des documents concernant les thèmes abordés à propos des animaux (sécurité, communication, éducation...)

Puis on fait de beaux portraits dessinés de la chienne et des poneys, et on les met en scène dans de grandes histoires inventées collectivement ou individuellement.

On en profite pour intégrer dans nos histoires les mots à apprendre pour l'école. On utilise aussi des textes scolaires, pour les lire d'abord, et les transformer ensuite, selon l'imagination du groupe...

 

 

A l'ordinateur

 

 

On utilise aussi le clicker en salle, pour des jeux entre enfants. C’est une manière très amusante de jouer aux devinettes : les enfants s'interrogent entre eux et utilisent le clicker pour récompenser les bonnes réponses, comme ils le faisaient avec la chienne. On peut apprendre de cette manière... les tables de multiplication ! Et beaucoup d'autres choses encore.

 

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